"Cela doit être un sujet d'inquiétude majeur", a déclaré Christine Lagarde à Washington en clôture de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, alors que l'onde de choc du scandale des "Panama Papers" continue de se propager.
"Ce qui pourrait être fait pour s'attaquer à ces problèmes c'est la transparence, la transparence sur les failles des législations (...), sur la localisation des activités des entreprises, la transparence sur le point de savoir où elles ont leurs différentes filiales et branches et où elles localisent leurs bénéfices", a-t-elle détaillé.
1400 milliards à l'abri
Le scandale des "Panama Papers" a indirectement remis en lumière les techniques utilisées par certaines grandes entreprises pour réduire leurs impôts. Elles localisent notamment artificiellement leurs bénéfices dans des territoires à faible fiscalité.
Selon un récent rapport d'Oxfam, les cinquante plus grandes entreprises américaines, dont Apple, Wal-Mart ou General Electric, ont mis à l'abri quelque 1400 milliards de dollars entre 2008 et 2014 dans des paradis fiscaux afin de réduire leurs impôts.
La patronne du FMI a rappelé que les pays en développement étaient les principales victimes de ces techniques légales qui les privent de ressources vitales.
afp/vtom