Fondée en 1973 par six oeuvres d'entraide suisses, Texaid a toujours mis l'aspect écologique au premier plan. "La fabrication d'un seul t-shirt nécessite la consommation d'environ 2700 litres d'eau potable", explique le CEO Martin Böschen.
C'est pourquoi Texaid veut contribuer à la destinée des vieux habits et les faire rester aussi longtemps que possible dans le circuit textile.
Vêtements de seconde main
Environ 65% des textiles récoltés peuvent être utilisés comme vêtements de seconde main. Ceux qui ont encore une valeur élevée, sont vendus dans des magasins de seconde main en Allemagne, Belgique et Italie.
Ils sont aussi vendus par Texaid à des grossistes actifs dans les pays de l'Europe de l'Est, comme l'Ukraine. Depuis la crise de la dette, la Grèce est également un acheteur important, a expliqué Lilly Sulzbacher, porte-parole de Texaid.
ats/jgal
15% des habits récoltés en Suisse finissent en chiffons
Les vêtements de valeur moins élevée sont envoyés dans différents pays d'Afrique. Ils y font vivre différents ateliers de couture, des cordonniers et des commerçants.
Environ 35% des vêtements collectés en Suisse ne peuvent pas à nouveau être portés. Parmi eux, 15% sont transformés en chiffons d'essuyage, qui sont surtout utilisés par l'industrie.
Le même pourcentage est modifié en laine de recyclage pour la réalisation de nouveaux vêtements ou de couvertures. La matière est aussi réduite en fibres pour être utilisée comme produit d'isolation. Les 5% restants sont les seuls à être incinérés.