Le déplacement du siège était attendu depuis le décès en 2012 d'Henri-Ferdinand Lavanchy, fondateur d'Adia Interim, devenue Adecco, rappelle samedi 24 Heures, relayant une information de La Côte.
La syndique de Chéserex Monique Locatelli a confirmé qu'elle s'attendait à ce départ. En mars dernier, elle a appris que la délocalisation sera à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale d'Adecco, qui s'est tenue jeudi soir à Lausanne.
Pas de conséquences sur l'emploi
En ce qui concerne les conséquences fiscales de cette décision, la syndique a précisé que la situation devra être analysée par les autorités communales. Elle n'a pas écarté l'idée d'une éventuelle hausse d'impôts.
La perte fiscale peut être estimée à près d'un million de francs, a confirmé la syndique. Le montant exact dépend toutefois des résultats de l'entreprise. Sur le plan des emplois en revanche, la décision n'aura pas de conséquence, puisqu'Adecco n'avait plus d'activité au château de Bonmont, résidence du fondateur de la société.
ats/boi