"Nos avocats estiment que les agissements du groupe justifient de demander réparation dans le cadre de la législation allemande. En tant qu'investisseur, il est de notre responsabilité de préserver les parts que nous détenons dans Volkswagen", a déclaré au Financial Times dimanche le directeur général de l'unité de la banque centrale qui gère ce fonds.
D'après Bloomberg News, le fonds alimenté par les revenus des hydrocarbures norvégiens est le quatrième actionnaire du constructeur allemand, avec 1,64% du capital.
Multitude de procédures ouvertes
Le groupe, qui chapeaute douze marques, a dû passer des provisions de 16,2 milliards d'euros pour faire face au scandale du logiciel qui truquait les émissions au moment des tests, révélé en 2015. Ses ennuis judiciaires ne font que commencer, avec une multitude de procédures également déclenchées aux États-Unis et aux Pays-Bas.
Aucun porte-parole du fonds ni du groupe automobile n'était joignable.
afp/hend