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Le Panama s'engage à l'échange automatique d'informations avec l'OCDE

Le Panama a été critiqué pour son attitude allant à contre-courant de la tendance mondiale vers la transparence fiscale. [EPA/Keystone - Alejandro Bolivar]
Le Panama a été critiqué pour son attitude allant à contre-courant de la tendance mondiale vers la transparence fiscale. - [EPA/Keystone - Alejandro Bolivar]
Au coeur du scandale des Panama Papers, le Panama a annoncé mardi s'engager à l'échange automatique d'informations financières avec les autres pays adhérant à la norme. Le processus débutera en 2018.

Le vice-ministre des Affaires étrangères panaméen Luis Miguel Hincapié a effectué une visite au siège l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris lundi. Il y a alors "délivré une lettre qui officialise l'adhésion du Panama à l'échange automatique d'informations".

Ces échanges seront conformes à la norme approuvée en 2014 par le Forum de l'OCDE sur la transparence et l'échange de renseignements déjà ratifiée par 100 pays.

Modifications à apporter à la législation

Ils débuteront en 2018 car le pays doit encore apporter des modifications à sa législation pour se conformer aux exigences de l'OCDE, indique un communiqué.

Avec le scandale des Panama Papers, le Panama avait été cloué au pilori pour sa législation permettant les montages fiscaux offshore, alors que la tendance mondiale est à la transparence fiscale. La France avait décidé le 8 avril de réinscrire le pays sur sa liste des territoires non coopératifs.

>> Lire aussi : Pour Pedro Almodovar, la presse a grossi son implication dans les Panama Papers

afp/bri

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Politiciens, sportifs et chefs d'entreprise concernés

Quelque 11,5 millions de documents du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, étudiés par un consortium international de journalistes, ont permis de mettre au jour un vaste système d'évasion fiscale impliquant de hauts responsables politiques, sportifs ou milliardaires.

Ces documents ont été dévoilés à partir du début du mois d'avril par une centaine de médias.

Début mai, le président panaméen s'était engagé à réformer son système financier et à échanger automatiquement des informations fiscales, mais de manière bilatérale et non pas multilatérale, comme l'exige l'OCDE.