La contribution des ces travailleurs mobiles à la création de valeur diffère cependant d'un canton à l'autre, note le rapport dévoilé mercredi par l'institut CREA, les six banques cantonales romandes et le Forum des 100 de L'Hebdo.
Elle est ainsi supérieure à la moyenne romande dans les cantons de Genève (30% en 2013), de Neuchâtel (21%) et du Jura (21%). A l'inverse, elle est plus basse dans les cantons de Vaud (16%), de Fribourg (11%) et du Valais (5%).
S'agissant des branches, la part la plus élevée concerne les activité manufacturières, au sein desquelles trois francs sur dix (29%) sont créés par des pendulaires et des frontaliers.
Rebond de la croissance
Alors que la croissance romande avait reculé à 0,9% l'an dernier suite à l'abandon du taux plancher, une amélioration de la conjoncture est attendue, avec une croissance respective de 1,4% en 2016 et de 2,0% en 2017.
Avec un PIB nominal de 153,4 milliards de francs en 2015, la Suisse romande représentait un quart (24,0%) du PIB helvétique.
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Les activités domestiques au ralenti
L'appréciation du franc après l'abandon du cours plancher de l'euro a coûté au total 1,3 point de pourcentage de croissance à la Suisse romande en 2015. Sans cela, son PIB aurait progressé de 2,2%,
Globalement, peu de branches ont vu leur activité fléchir en 2015. Parmi les plus touchées figurent toutefois les activités domestiques, à l'instar de la construction, des services financiers ou des activités immobilières.
Les branches orientées vers l'exportation, comme l'horlogerie, la pharma ou l'industrie des machines, ont été moins concernées par ce repli.