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Procédure de poursuite lancée par le fondateur de la société Switcher

Robin Cornelius, Fondateur et CEO des vêtements Switcher, au siège de la maison Switcher au Mont-sur-Lausanne le 20 mai 2009. [Dominic Favre]
Robin Cornelius, fondateur des vêtements Switcher, au siège de l'entreprise au Mont-sur-Lausanne en 2009. - [Dominic Favre]
Le fondateur de Switcher, Robin Cornelius, a lancé une procédure en poursuite en décembre à l'encontre de l'entreprise textile vaudoise. Cette dernière est au plus mal et risque la faillite.

Robin Cornelius estime que la famille indienne Duraiswamy qui possède 86% du capital a "un comportement sans respect, ni transparence", a-t-il déclaré dans une interview parue mercredi dans Le Temps. Il a décidé de les poursuivre pour diffamation.

Robin Cornelius a quitté le groupe en 2014, mais conserve 14% de Switcher. L'entreprise est au plus mal. Basée au Mont-sur-Lausanne, elle ne reçoit plus de marchandises et les salaires d'avril de la quarantaine d'employés n'ont pas été payés.

>> Lire : Le fabricant vaudois de textile Switcher s'enfonce dans la crise

"Devoir moral"

Le fondateur explique qu'il ne veut pas reprendre la marque, mais qu'il se tient à disposition pour rassembler le personnel, les créanciers, les fournisseurs et les clients. "Je suis prêt à tout entreprendre pour la relancer. C'est d'ailleurs un devoir moral".

Robin Cornelius poursuit: "Switcher est une marque emblématique. Elle est même devenue un produit générique, comme le Cenovis ou le Rivella."

ats/gax

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