Le chiffre d'affaires de Richemont a augmenté de 6% à 12,3 milliards, a précisé la société genevoise vendredi, ajoutant que les affaires ont globalement été portées par l'Europe, le Moyen-Orient et le Japon, ce qui a permis de compenser une faiblesse de la région Asie-Pacifique.
En ce qui concerne les activités horlogères, Richemont mentionne une marche des affaires plombée par la force du franc, un facteur qui, combiné à une utilisation plus basse des capacités de production, a pesé sur les marges.
Vague de coupes terminée
Pour la première fois, le directeur général du groupe Richard Lepeu s'est exprimé sur la contraction des effectifs en Suisse, estimant qu'il faut maintenir le "niveau de production en ligne avec celui des ventes de montres".
S'il admet que le chiffre est conséquent, il fait remarquer que 5% des 8000 emplois en Suisse ont été touchés. Tous les collaborateurs affectés ont quitté l'entreprise au plus tard fin avril et cette vague de coupes est terminée.
Pour mémoire, le groupe a récemment annoncé la suppression d'emplois sur des sites dans les cantons de Genève, Neuchâtel et Vaud pour répondre à l'évolution défavorable.
ats/boi
Poursuite des investissements
Richemont dit avoir investi plus de 600 millions de francs sur les 5 dernières années en Suisse. "Nous continuons dans cette direction", a indiqué Richard Lepeu.
Le groupe inaugure mardi son Campus genevois de haute horlogerie à Meyrin (GE). Un projet de manufacture IWC à Schaffhouse va être mis en oeuvre.