Le 24 mai dernier, des magistrats du PNF assistés de policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) et d'experts en informatique ont mené des perquisitions au siège de Google France.
Au total, près d'une centaine de personnes, qui ont pu collecter une masse "considérable" de données informatiques - "plusieurs téra-octets" - "au moins autant que Panama Papers, peut-être même plus", a estimé le procureur national financier lors de l'émission le "Grand Rendez-vous" Europe 1/I-Télé/Le Monde.
Lenteur annoncée
Leur exploitation va prendre "plusieurs mois, j'espère que ce ne sera pas plusieurs années", a ajouté Eliane Houlette, chef du parquet national financier, en regrettant que les enquêteurs n'aient pas les "logiciels extrêmement performants" qui leur permettraient d'aller "beaucoup plus vite".
Ces perquisitions ont été menées dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 16 juin 2015 après une plainte de l'administration fiscale.
afp/kkub