Les nouvelles technologies et la libéralisation de l'économie ont permis de nouveaux types d'emploi mais il n'existe "aucun modèle économique ni aucune solution" applicable à tous, a relevé lundi le président de la Confédération au début de la 105e Conférence internationale du travail à Genève.
L'économie numérique "remet en question les formes actuelles de direction et la sécurité des processus digitaux" et exigera de nouvelles relations de travail, a affirmé le chef du Département fédéral de l'économie (DEFR).
Davantage d'innovation
En ce qui concerne la production industrielle, Johann Schneider-Ammann estime que la compétitivité sur le marché reste importante, mais devra associer la gestion "des coûts énergétiques et des technologies vertes".
La société numérique devra aussi s'accompagner d'infrastructures de haute valeur et de force d'innovation. Un dispositif qui demandera toujours plus d'employés qualifiés, de nouvelles formations et d'autres types d'emplois, selon le président de la Confédération.
ats/ptur
Dialogue avec les partenaires sociaux
Le président de la Confédération a signé un accord avec le directeur général de l'OIT Guy Ryder pour financer des projets d'aide au développement de l'organisation. Cette aide impactera de manière positive l'emploi, les conditions de travail et les migrations dans de nombreux pays, a-t-il estimé.
Il a également salué le rapport de Guy Ryder qui insiste sur la lutte contre la pauvreté. La Suisse souhaite contribuer par son engagement à l'OIT aux Objectifs du développement durable (ODD) et à cette lutte.
Auparavant, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) avait rencontré dans la matinée les partenaires sociaux avec lesquels il a discuté de l'avenir du travail.