Le nombre potentiel de licenciements en raison des restructurations en cours sera ramené à quelque 900 sur les 5500 emplois que comptent ses sites argoviens de Baden, Birr, Dättwil, Turgi et Oberentfelden, contre 1305 initialement prévu, indique lundi GE.
"Nos objectifs ne sont pas encore atteints", précise dans un communiqué distinct le comité du personnel. Il mise sur la création annoncée par GE de 172 places dans l'unité Power Services sur les exercices 2016 et 2017, sur des retraites anticipées et sur d'autres mesures pour espérer que moins de 650 collaborateurs soient touchés par des licenciements.
Mise en oeuvre en 2017
La phase de consultation entamée mi-janvier est désormais terminée et l'entreprise entend maintenant passer à la phase de mise en oeuvre, précise-t-elle.
Les licenciements débuteront en juillet. Il est prévu que la restructuration soit terminée en décembre 2017.
ats/jgal
Le syndicat Syna dit "sa déception"
S'il prend acte que le nombre d'emplois supprimés sera inférieur à ce qui avait été annoncé, le syndicat Syna a fait savoir lundi par communiqué sa déception. "Avec dépit, Syna constate que les actionnaires de GE ont fait passer les gains à court terme avant une politique d'entreprise durable qui aurait permis de préserver le savoir-faire du site de Baden", indique-t-il.
Le syndicat attribue en effet la plupart des suppressions de poste non pas aux synergies entre General Electric et Alstom, mais à l'appât à court terme. Un demi-millier de personnes avait manifesté en janvier contre la restructuration annoncée.