"Je ne m'opposerais pas à une privatisation", explique Hansruedi Köng dans la NZZ am Sonntag. Une entrée en Bourse serait également une "solution intelligente", précise-t-il. Dans ce cas, la loi actuellement en vigueur oblige La Poste à détenir au moins 51% de Postfinance, rappelle-t-il encore.
Une entrée en bourse pourrait permettre à Postfinance d'octroyer des crédits, ce qu'elle ne peut actuellement pas faire. Cette interdiction, ainsi que celle d'accorder des hypothèques, fait perdre chaque jour des revenus potentiels à la filiale de La Poste, note également le patron.
Postfinance "désavantagée"
Hansruedi Köng accepte la décision du Conseil fédéral d'interdire à Postfinance d'octroyer des crédits et des hypothèques. Mais les politiques doivent être conscients des conséquences de cette décision.
Ce "désavantage" se ressentira "nettement" dans les comptes 2016 de l'établissement bancaire, prévient-il.
ats/hend
Résultats en recul au premier trimestre
Au premier trimestre, Postfinance a inscrit des résultats en recul. Le résultat d'exploitation a chuté de 40% à 102 millions de francs, en raison de correctifs de valeur de portefeuille sur les investissements financiers, à hauteur de 27 millions de francs.