La haute cour a jugé illégale une loi de 2013 au Texas (sud) qui impose aux cliniques pratiquant des avortements de posséder un plateau chirurgical digne d'un milieu hospitalier. Celle-ci oblige par ailleurs les médecins avorteurs à disposer d'un droit d'admission de leurs patientes dans un hôpital local.
Les rédacteurs de ce texte le justifiaient au nom de la santé des femmes, affirmant oeuvrer à minimiser pour elles les risques sanitaires.
La moitié des cliniques fermées
La Cour suprême a rayé ces pans de la loi, qui auraient notamment pu réduire à 10 le nombre de cliniques pratiquant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans l'Etat, explique le New York Times. En effet, les règles draconiennes imposées au Texas ont déjà causé la fermeture de près de la moitié de ses 41 cliniques.
La décision a été obtenue à la majorité de cinq juges contre trois et représente une victoire emblématique pour les défenseurs du droit à l'IVG.
afp/jvia