Le statu quo décidé par le Comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale n'est pas une surprise. Tous les experts s'attendaient à ce que la Fed maintienne une nouvelle fois la normalisation de sa politique monétaire entamée en décembre dernier.
Dans son communiqué final, le FOMC a semblé toutefois ouvrir la voie à une possible hausse des taux lors de sa prochaine réunion, les 20 et 21 septembre, en dépeignant une économie américaine plus solide et moins exposée à de prochaines turbulences. "Les risques à court terme sur les perspectives économiques ont diminué", assure-t-il.
Le Brexit devrait avoir peu d'impact
Pour sa première réunion depuis le vote britannique pour une sortie de l'Union européenne (UE), la Fed suggère que l'incertitude qui secoue l'Europe devrait avoir peu d'impact sur la première économie du globe.
Elle va ainsi à l'encontre d'une agence du Trésor américain qui a mis en garde lundi contre les risques du Brexit pour la stabilité financière américaine.
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agences/kg