"Nous sommes à Rio pour célébrer le sport mais aussi le business"
Interviewé par Associated Press, le directeur de Présence Suisse Nicolas Bideau a évoqué l'importance pour la Suisse "de faire du bon marketing" lors des Jeux olympiques de Rio.
Mise en place par le Département fédéral des affaires étrangères, la Maison Suisse est en réalité composée de trois maisons formant un petit village suisse avec, entre autres, des bars, une grande patinoire artificielle et une piste de sprint. Objectif avoué de Nicolas Bideau: faire rayonner l'image du pays.
Située au bord d'un lagon, à proximité des plages de Copacabana et d'Ipanema, la "House of Switzerland", qui attend 450'000 visiteurs, va assurer au pays "une visibilité maximale", assure Présence Suisse.
6,35 millions de francs
"Boire du vin blanc ici, c'est du marketing", explique Nicolas Bideau. "Il y a un transfert d'image entre les compagnies suisses et entre l'image officielle de la Suisse", explique Nicolas Bideau.
Mais le sport n'est pas en reste. "Les athlètes peuvent aussi venir ici pour se reposer ou donner des conférences de presse. Nous sommes là pour célébrer le sport mais aussi le business", affirme-t-il.
Le budget consacré à la construction et à l'exploitation de la Maison Suisse ainsi qu'à la campagne de communication menée à la faveur des Jeux s'élève à 6,35 millions de francs. Son financement provient d'un partenariat public-privé.
ctr
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Des maisons internationales de plus en plus populaires
Le concept des maisons internationales est devenu de plus en plus tendance ces dernières années. Au moins douze nations différentes, comme les Etats-Unis, la Hollande ou encore la Russie, possèdent leur "ambassade non officielle" et temporaire durant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro.
Elles restent ouvertes au moins durant les 17 jours que dure l'événement. La Maison de la Suisse le restera aussi durant les Jeux paralympiques, du 7 au 18 septembre 2016, à Rio de Janeiro.
La conjoncture pèse sur les entreprises suisses au Brésil
Présent à La Maison Suisse à Rio les 5 et 6 août, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a expliqué à l'ats que les entreprises suisses aussi ressentent la situation économique difficile qui touche le Brésil.
Leurs espoirs reposent maintenant sur un accord de libre-échange, qui après plusieurs volets, est enfin à portée de main. Le chef de l'Economie a justement discuté de cet accord avec le ministre brésilien des Affaires étrangères José Serré jeudi à Brasilia. Dialogue que le département à Berne avait qualifié de "très constructif".