Dans une déclaration déposée mardi soir auprès d'un tribunal de San Francisco, les avocats de plaignants américains propriétaires de diesel disent s'appuyer sur des documents secrets livrés par le groupe automobile à certains de leurs confrères.
Volkswagen n'a pas commenté l'information. Le mastodonte allemand aux douze marques précise toutefois que l'allégation n'aurait aucun effet sur le règlement civil conclu avec les autorités américaines.
Enquête interne
Bosch prend ces accusations au sérieux et coopère dans plusieurs enquêtes, a réagi de son côté une porte-parole du groupe de Stuttgart.
L'équipementier automobile allemand avait annoncé en janvier avoir lancé une enquête interne pour déterminer l'éventuelle implication de ses salariés dans le scandale de manipulation des tests d'émission de moteurs diesel.
Le groupe fournit le logiciel employé dans le dispositif de manipulation utilisé par plusieurs grands constructeurs automobiles, dont Volkswagen.
ats/nn