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Une offre publique d'achat pour les magasins Charles Vögele

En Suisse, le groupe Vögele compte environ 1800 employés. [Ennio Leanza]
Charles Vögele va passer en mains italiennes / Le 12h30 / 1 min. / le 19 septembre 2016
La chaîne de magasins de confection schwytzoise Charles Vögele fait l'objet d'une offre publique d'achat (OPA) de la part du groupe d'investisseurs italien Sempione Retail.

Le conseil d'administration de Charles Vögele recommande d'accepter l'offre après une analyse approfondie des conditions proposées. Le groupe d'investisseurs offre un prix de 6,38 francs par action au porteur, soit une plus-value de 2,1% par rapport au cours de clôture de vendredi, selon un communiqué publié lundi.

Revenir dans les chiffres noirs

Le feu vert donné par les administrateurs de la société basée à Pfäffikon (SZ) se fonde notamment sur le contexte actuel d'un secteur en transformation. C'est pourquoi Charles Vögele estime qu'un rachat par Sempione Retail et une collaboration avec OVS, l'une de ses composantes, doit permettre un retour aux chiffres noirs.

Au premier semestre 2016, Charles Vögele a essuyé une perte nette de 32 millions de francs, contre un débours de 36 millions pour la même période de l'an passé. Le chiffre d'affaires s'est quant à lui étiolé de 3,6% à 378 millions. Le groupe a par ailleurs engagé des mesures de restructuration pour redresser sa rentabilité.

ats/gchi

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Un changement de nom en vue

Pour autant que l'offre publique d'achat de Sempione Retail aboutisse, l'enseigne Charles Vögele disparaîtra. Les points de vente du groupe de confection schwytzois prendront le nom d'OVS. Le changement devrait s'achever d'ici à 2018.

"D'ici à l'été 2017, une partie des magasins Charles Vögele auront déjà changé de nom et d'aspect", a indiqué lundi à Zurich devant la presse Stefano Beraldo, le directeur général de la chaîne de mode italienne OVS (ex-Oviesse), une des composantes de Sempione Retail.

L'abandon de la raison sociale Charles Vögele s'explique par le fait que celle-ci est trop liée au passé difficile de l'entreprise, a ajouté Max Katz, le président du conseil d'administration du groupe établi à Pfäffikon.