L'économie helvétique tire parti de la transparence de ses institutions, de l'efficacité de son marché du travail et de bonnes infrastructures. Sans oublier son système éducatif et ses capacités d'innovation. "La Suisse affiche le score le plus élevé depuis 2007", indique mercredi le Forum économique mondial (WEF) dans un communiqué.
Ses faiblesses restent une déflation persistante, un manque de concurrence dans certains marchés, des entraves à la création d'entreprises et une participation plus faible des femmes au marché du travail en comparaison internationale.
L'Europe bien placée
Les Pays-Bas et l'Allemagne arrivent en 4e et 5e positions du classement, juste derrière Singapour et les Etats-Unis. Berlin a gagné quatre places en deux ans.
Aux sixième et septième rangs, la Suède et le Royaume-Uni progressent de trois places. "Mais les données prises en compte pour la Grande-Bretagne sont antérieures au Brexit", souligne le Forum économique mondial. Le Japon, Hong Kong et la Finlande complètent le top 10.
ats/cab
Division Nord-Sud en Europe
En Europe, la division Nord-Sud persiste. Alors que l'Allemagne se classe cinquième, l'Espagne est 32e rang et l'Italie 44e. La Grèce perd 5 rangs pour se retrouver 86e. La France fait mieux en se hissant au 21e rang.
En 28e position, la Chine est en tête du classement des économies émergentes des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Mais l'Inde réduit l'écart, en se classant au 39e rang en gagnant 16 places.
La Russie (43e) et l'Afrique du Sud (47e) grimpent chacun de deux places, tandis que le Brésil en perd six (81e).
Dans le monde arabe, les Émirats arabes unis se classent 16e, le Qatar 18e et l'Arabie saoudite 29e. En Amérique latine, le Chili occupe la 33e position.
Les facteurs pris en compte par l'étude
Le WEF a analysé la productivité de 138 pays. Son analyse se fonde sur différents facteurs dont notamment les infrastructures, la santé, l'éducation et l'efficience des marchés.