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Twitter plonge à cause du désintérêt supposé de Google à son rachat

Le logo de Twitter affiché dans la salle du New York Stock Exchange, la bourse américaine. [AP Photo/Richard Drew]
Le logo de Twitter affiché dans la salle du New York Stock Exchange, la bourse américaine. - [AP Photo/Richard Drew]
L'action de Twitter s'est effondrée de 20% à la Bourse de New York jeudi, après des informations de presse indiquant que Google, cité comme un prétendant sérieux au rachat du réseau social, ne fera pas d'offre.

Avant de clôturer à 19,87 dollars, l'action Twitter plongeait déjà de 16,41% à 20,79 dollars vers 16h00 (heure suisse), une trentaine de minutes après l'ouverture de la séance. D'après le site Re/Code, qui cite des sources proches du dossier, Google n'aurait pas l'intention de faire une offre pour le site de microblogage.

Contactés par l'AFP, les deux groupes n'ont pas répondu. Re/Code, spécialisé dans les informations sur le secteur technologique, ajoute qu'il est peu probable que le groupe informatique Apple se mette sur les rangs.

Disney pas intéressé non plus

Disney, également annoncé comme un probable acquéreur, ne ferait pas non plus d'offre, indiquent d'autres médias américains.

Des discussions se poursuivent néanmoins avec le groupe informatique Salesforce.com, a indiqué une source proche du dossier.

Les spéculations sur un potentiel rachat de Twitter sont récurrentes, mais elles ont repris de plus belle ces dernières semaines. L'action avait ainsi encore clôturé mercredi sur un bond de 5,74%.

ats/cab

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Un groupe déficitaire, mais difficile à avaler

Au deuxième trimestre, Twitter avait de nouveau déçu les investisseurs en affichant une croissance atone, une stagnation du nombre de ses utilisateurs et une perte nette de 107 millions de dollars (103,9 millions de francs).

Malgré une très forte visibilité, le groupe n'a jamais dégagé un dollar de bénéfice net depuis sa création.

Le rappel aux commandes l'an dernier de son cofondateur Jack Dorsey n'a pas suffi jusqu'ici à relancer sa croissance, avec un nombre d'utilisateurs qui stagne depuis plusieurs trimestres un peu au-dessus de la barre des 300 millions (313 millions à la fin juin).

Le réseau social resterait malgré tout un assez gros morceau à avaler pour un potentiel acheteur, puisqu'il affiche encore une valorisation boursière de près de 15 milliards de dollars, et aucun prétendant ne s'est officiellement déclaré jusqu'ici.