"Nous sommes fiers d'avoir continué à faire croître notre activité au Royaume-Uni en 2015 et d'avoir créé plus de 300 emplois hautement qualifiés", s'est félicité un porte-parole du réseau social.
Ces impôts ne représentent encore que moins de 2% des 211 millions de livres de rentrées financières que la compagnie américaine a déclarées avoir eu au Royaume-Uni pour l'année 2015, selon les documents comptables du registre britannique des sociétés.
Indignation
Le spécialiste des réseaux sociaux sur internet avait suscité l'indignation lorsqu'il était apparu qu'il n'avait payé que 4327 livres d'impôts sur les sociétés en 2014, soit moins que le montant moyen d'impôts et de cotisations sociales payé par un simple travailleur britannique célibataire.
Il avait annoncé en mars dernier que les recettes publicitaires tirées de ses grands clients britanniques seraient désormais déclarées au Royaume-Uni et plus en Irlande, où il a son siège européen.
afp/olhor
La problématique imposition des multinationales
Le taux de l'impôt sur les sociétés en Irlande (12,5%) est parmi les plus faibles de l'UE, et inférieur à celui pratiqué au Royaume-Uni (20%).
La question du faible montant d'impôt payé par certaines entreprises multinationales avait déjà rebondi en début d'année au Royaume-Uni, après la conclusion d'un accord entre l'administration fiscale et l'autre géant de l'internet américain Google.
En vertu de cet accord, Google s'est engagé à verser au Trésor 130 millions de livres d'arriérés d'impôts pour la période de 2005 à 2015.