Pour ces six pays, le Trésor estime qu'il y a des signes de manipulation dans le cours des devises, mais qu'aucun ne peut être désigné comme manipulateur de monnaies, rapporte lundi la Handelszeitung.
Les pays visés ne remplissent pas les trois critères du Trésor américain. La Suisse en respecte deux: l'excédent dans les comptes et l'intervention dans les devises, d'une proportion importante, selon le Trésor. Toutefois, son excédent d'exportation vers les Etats-Unis n'est pas suffisant pour satisfaire le troisième critère.
Exigence de transparence
Pour affaiblir le franc suisse, la BNS achète des devises étrangères. Le Trésor américain l'incite à plus de transparence et à publier toutes les données relatives aux interventions.
Pour la BNS, cette exigence est déjà remplie, car elle "expose les interventions dans son rapport d'activité annuel". De plus, elle publie hebdomadairement des chiffres qui permettent de faire des déductions sur les interventions.
ats/jvia
Aucune conséquence immédiate
Le rapport semestriel du Trésor américain n'a aucune conséquence immédiate. Il sert de base au gouvernement américain dans sa politique commerciale internationale et peut être un avertissement face à de possibles sanctions.