La collectivité n'a pas à payer les pots cassés des amendes infligées par les Etats-Unis aux banques ayant encouragé l'évasion fiscale, s'étaient fâchés les parlementaires.
Avec le projet soumis au Parlement mais contesté par le PLR et l'UDC, les entreprises ne pourront plus déduire des impôts les sanctions financières à caractère pénal (amendes, peines pécuniaires et sanctions administratives de nature financière).
Il vise à clarifier une législation à l'interprétation controversée. Actuellement, seules les amendes fiscales, qui ne peuvent pas être déduites de l'assiette de l'impôt, font l'objet d'une disposition expresse.
Copie revue
Le Conseil fédéral a renoncé à empêcher la déduction des frais de procès dans le cadre d'une procédure pénale qui a abouti à une condamnation.
Il tient en revanche, malgré les critiques, à interdire la déductibilité des autres dépenses qui permettent la commission d'infractions ou en constituent la contrepartie convenue, comme la location de locaux commerciaux.
ats/jvia
Tour de vis sur les commissions occultes
Les commissions occultes versées à des particuliers ne pourront plus non plus être considérées comme des charges justifiées par l'usage commercial et déduites de l'impôt.
Ces versements constituent en effet depuis le 1er juillet une infraction poursuivie d'office, à l'exception des cas peu graves. Le Parlement en a décidé ainsi dans la révision du code pénal visant à davantage combattre la corruption.