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Le stress pèse plus sur le moral des employés suisses, selon une étude

Un bureau sur lequel s'amoncellent des papiers et des dossiers. [Keystone - Christian Beutler]
Un bureau sur lequel s'amoncellent des papiers et des dossiers. - [Keystone - Christian Beutler]
Le stress et le manque de promotion de la formation continue pèsent de plus en plus sur le moral des employés en Suisse. Leur insatisfaction quant aux horaires grandit, selon un sondage de Travail.Suisse.

Un tiers de travailleurs en Suisse alémanique se sent souvent épuisé émotionnellement, selon le baromètre des conditions de travail publié lundi par Travail.Suisse. La proportion monte à un travailleur sur deux à Genève et au Tessin.

La pression est aussi plus forte en Suisse latine. "Au Tessin et dans la région de Genève, jusqu'à un quart des travailleurs (26,6%) se font du souci quant à leur poste de travail. Dans le reste de la Suisse, ils ne sont que 13,2%", indique Gabriel Fischer, responsable au sein du syndicat.

Peu d'influence sur les horaires

Environ 45% des personnes interrogées ont l'impression de n'avoir aucune ou très peu d'influence sur leurs horaires de travail. Les limites entre travail et temps libre disparaissent et les employeurs décident toujours plus du temps libre de leurs employés, note Travail.Suisse.

La même proportion (46%) ne reçoit aucun ou très peu d'encouragement pour leur formation continue. Elle est pourtant essentielle, dénonce le syndicat.

Lutte pour des salaires plus élevés

Le développement du salaire réel au cours des dernières années a été inférieur à la moyenne, souligne encore le président de Travail.Suisse Adrian Wüthrich. Le syndicat s'engage dans les négociations afin d'obtenir des salaires plus élevés.

Le sondage a été réalisé auprès de 1400 travailleurs en Suisse.

>> Développement dans le 12h30 sur RTS La Première

ats/tmun

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