Une quatrième entreprise, le sud-coréen Samsung, a également fait partie de l'entente, mais échappe à une amende de 57,7 millions d'euros pour avoir dénoncé les faits, selon un communiqué de la Commission.
Les batteries ion-lithium rechargeables concernées par cette entente sont couramment utilisées dans les appareils électroniques et électriques portables, comme les ordinateurs ou les téléphones mobiles.
Incidence sur les prix
"La décision adoptée aujourd'hui sanctionne quatre fabricants de batteries rechargeables dont l'entente a eu une incidence sur les prix d'un certain nombre de biens vendus aux consommateurs européens", a expliqué la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
Dans le détail, Sony écope de 29,8 millions d'euros d'amende, Panasonic de 38,9 millions d'euros et Sanyo (racheté en 2009 par Panasonic) de 97,1 millions d'euros.
afp/olhor
Samsung, Sony, Panasonic et Sanyo "ont reconnu leur participation"
L'enquête de la Commission a révélé que Samsung, Sony, Panasonic et Sanyo, qui "ont reconnu leur participation" et "accepté de conclure une transaction", avaient eu "des contacts bilatéraux, et parfois multilatéraux, dans le but d'éviter de se livrer une concurrence agressive" sur ce marché.
Elles ont notamment convenu de hausses de prix temporaires entre 2004 et 2007 et se sont échangé des informations sensibles sur le plan commercial, comme des prévisions de vente ou de prix.