Le Suisse a été amené dans un centre de détention des services d'immigration et son départ pour la Suisse dépend désormais de l'immigration et de son ambassade, a déclaré son avocat.
L'homme de loi a précisé qu'il était habituel en Thaïlande de renvoyer les étrangers dans leur pays lorsqu'ils sortent de prison. "Il ne s'agit pas d'une extradition, mais d'un renvoi", a-t-il souligné, précisant qu'une fois arrivé en Suisse, il sera libre.
Peine réduite
Ancien employé d'un cabinet d'énergie appelé PetroSaudi International, ce Suisse avait reconnu lors de son procès avoir récupéré des données sensibles avant de quitter l'entreprise en 2011. Il avait ensuite réclamé 2,5 millions de dollars pour les restituer.
Il avait été condamné à trois ans de prison par la justice thaïlandaise en 2015. En août dernier, sa peine avait été réduite à deux ans. La Suisse avait demandé son transfert dans une prison helvétique où il aurait purgé le reste de sa peine, mais Bangkok avait refusé.
ats/boi
Un scandale aux multiples ramifications
PetroSaudi possède des bureaux au Royaume-Uni, en Arabie Saoudite, mais aussi à Genève. La société est au coeur du scandale 1MDB, du nom de la société d'investissements 1Malaysia Development Berhad.
Celle-ci appartient à l'Etat malaisien et a été mise en place par le Premier ministre Najib Razak. 1MDB fait l'objet d'enquêtes pour blanchiment d'argent dans au moins six pays, dont la Suisse, Singapour et les Etats-Unis.