"Un jour, les robots réaliseront des choses que les êtres humains font aujourd'hui. Ils vont assembler des smartphones ou cueillir des mûres", explique le directeur du Laboratoire suisse pour l'intelligence artificielle (IDSIA) à Lugano dans le SonntagsBlick.
Les êtres humains exerceront quant à eux des "métiers de luxe", c'est-à-dire qui ne sont pas essentiels, comme reporter ou scientifique.
Scénario de science-fiction
Dans ce contexte, l'idée d'un revenu de base inconditionnel trouvera de nouveaux adeptes, estime le professeur. Cette évolution du monde du travail conduira aussi à un nouveau modèle d'imposition, selon lui.
"Les propriétaires de robots devront payer des impôts pour subvenir aux besoins des membres de la société qui ne peuvent plus pratiquer de métiers essentiels à leur existence", explique Jürgen Schmidhuber. "Celui qui ne soutiendra pas cela provoquera une révolution de l'homme contre la machine."
ats/kkub