Accusé de blanchiment, Western Union paiera 586 millions de dollars

Western Union ne disposait pas des règles de contrôle interne pour traquer le blanchiment d'argent, selon la justice américaine. [reuters - Shannon Stapleton]
Western Union ne disposait pas des règles de contrôle interne pour traquer le blanchiment d'argent, selon la justice américaine. - [reuters - Shannon Stapleton]
La société de transfert d'argent Western Union va verser 586 millions de dollars (585,6 millions de francs) aux Etats-Unis pour une série de manquements liés à une vaste escroquerie. L'affaire implique certains de ses employés.

Entre 2004 et 2012, des escrocs ont réussi à convaincre des personnes aux Etats-Unis de leur transférer des fonds par l'intermédiaire de Western Union en se faisant passer pour des parents "dans le besoin" ou en faisant miroiter "des récompenses ou des opportunités d'emplois", détaille le communiqué.

Employés complices

Plusieurs employés du groupe se sont rendus "complices" des malfaiteurs en s'assurant que ces centaines de milliers de transactions soient menées à bien et en percevant une partie du produit de la fraude.

Selon le Département de la justice (DoJ), Western Union a été informé de ces agissements dès la fin 2004 par des victimes mais s'est abstenu de prendre des "mesures correctives" à l'égard de ses agents impliqués dans l'escroquerie.

Plus généralement, le groupe d'Englewood, dans le Colorado, ne disposait pas des règles de contrôle interne requises pour traquer le blanchiment d'argent, assure le DoJ.

ats/hend

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