Dans ses recommandations, la Commission européenne propose aux autorités de contrôle un "protocole de tests" destiné à détecter l'utilisation de dispositifs d'invalidation par un constructeur automobile.
Dans le dossier Volkswagen, le constructeur allemand avait avoué avoir eu recours à des logiciels truqueurs après la détection d'émissions anormales, mais le fameux logiciel en lui-même n'a jamais été découvert.
Plusieurs catégories de tests
La Commission prescrit dans sa notice plusieurs catégories de tests, en laboratoire ou sur route, pour voir comment réagit le moteur à des modifications qui ne sont pas censées l'affecter.
La Commission souligne encore que les modifications apportées en 2016 à la législation de l'UE imposent désormais aux constructeurs de déclarer l'absence de dispositifs d'invalidation et de spécifier leurs "stratégies", c'est-à-dire tout logiciel ou dispositif utilisé pour modifier le contrôle des émissions dans certaines conditions.
afp/ptur