Martin Winterkorn, déjà visé par une enquête sur des soupçons de manipulation de cours, s'était défendu la semaine dernière des accusations de dissimulation devant une commission parlementaire allemande. Il avait affirmé n'avoir rien su du trucage des moteurs diesel avant que le scandale n'éclate en septembre 2015.
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Mais selon le parquet de Brunswick, les investigations menées, les données saisies par les enquêteurs ainsi que les auditions de témoins apportent des "éléments suffisants" laissant penser que l'ancien PDG de Volkswagen a pu avoir été au courant plus tôt qu'il ne l'a dit de la tricherie.
Démission suite au scandale
Volkswagen avait admis en septembre 2015 avoir manipulé un logiciel sur 11 millions de ses véhicules dans le monde pour les faire passer pour moins polluants. L'affaire avait été révélée aux Etats-Unis.
Peu après ces révélations, Martin Winterkorn, réputé pour son perfectionnisme et surnommé "M. Qualité" au sein du groupe, avait annoncé sa démission.
ats/ptur
Volkswagen a accepté de plaider coupable
Volkswagen a accepté début janvier de plaider coupable de fraude et de verser des pénalités supplémentaires de 4,3 milliards de dollars (4,26 milliards de francs) aux Etats-Unis pour clore les poursuites pénales liées aux moteurs diesel truqués, a annoncé mercredi le département de la justice.
Ce mélange de pénalités civiles et criminelles lui permettra d'échapper à un procès. Il vient s'ajouter aux 17,5 milliards de dollars que le géant de l'automobile allemand s'est déjà engagé à débourser pour couvrir les coûts du scandale.