La progression minime de l'indicateur par rapport au trimestre précédent (valeur corrigée) est due aux deux sous-indicateurs "prix par rapport aux revenus" et "prix par rapport aux loyers", a communiqué vendredi le numéro un bancaire helvétique. A l'inverse, la croissance de l'endettement hypothécaire a ralenti.
Globalement, les experts d'UBS constatent depuis un an et demi une réjouissante stabilisation des déséquilibres sur le marché de la propriété du logement.
Ricochet
Les responsables de la recherche avertissent néanmoins que la dépendance du prix des appartements et maisons individuelles en propriété aux intérêts bas s'est encore étoffée ces derniers trimestres. Or, cette dépendance croissante fait grimper les risques par ricochet.
En effet, si les intérêts hypothécaires augmentaient d'un point de pourcentage seulement, les coûts mensuels d'un logement acheté dépasseraient ceux liés à la location (d'un bien comparable).
ats/rens
Petite géographie du risque immobilier
Dans le détail géographique, la banque relève que le nombre de régions à risque est demeuré inchangé durant le trimestre sous revue. Genève, Nyon et Morges se trouvent notamment toujours en phase de correction. Quant aux régions touristiques valaisannes, bernoises et grisonnes, elles ont quitté la zone à risque.
UBS précise que le centre de gravité des risques régionaux est en train de quitter graduellement l'arc lémanique. Il se déplace vers les régions de Zurich et de la Suisse centrale.