Bien que l'investissement du gouvernement soit nettement inférieur au milliard de dollars qu'espérait obtenir le constructeur d'avions et de trains, son PDG Alain Bellemare a estimé qu'il correspondait aux besoins actuels de la société, dont la situation financière s'est améliorée.
Les prêts à taux zéro, débloqués par un fonds public d'aide aux projets dans les industries aérospatiales et de défense, permettront de financer les programmes d'avions C Series et Global 7000.
Appui devant l'OMC
Le gouvernement s'est aussi engagé à défendre Bombardier si cette aide publique était contestée par le Brésil devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Cette aide risque en effet créer de nouvelles tensions avec le Brésil, qui a sollicité l'OMC pour défendre les intérêts de son propre constructeur, Embraer, après la signature en juin d'un accord prévoyant un investissement d'un milliard de dollars canadiens du gouvernement de la province du Québec dans son programme C Series.
reuters/fb
En accord avec les régles de l'OMC
Alain Bellemare, PDG de Bombardier, a assuré que ni les prêts du gouvernement fédéral, ni l'investissement du Québec ne violaient les règles de l'OMC.
La gamme C Series, positionnée sur le segment de marché des avions monocouloirs de 100 à 150 places, entre en compétition avec les appareils similaires d'Embraer mais aussi avec les plus petits avions d'Airbus, comme l'A319, et de Boeing, dont le B737 Max 7.