Dans un courrier envoyé vendredi et dont Reuters a pu prendre connaissance, les patrons de General Motors, de Ford, de Fiat Chrysler Automobiles et des filiales américaines de grands constructeurs étrangers comme Toyota, Nissan ou Volkswagen invitent Trump à revenir sur ce projet, notant que des "centaines de milliers" d'emplois sont en jeu.
Accord conclu en 2011
Les nouvelles normes destinées à réduire la consommation de carburant résultaient d'un accord conclu en 2011 entre l'administration Obama et les constructeurs automobiles. Elles couvraient les années modèle 2012-2016 et l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) avait jusqu'en 2018 pour décider d'augmenter encore les niveaux d'économie de carburant à l'horizon 2025.
Les nouvelles normes "pourraient menacer les niveaux de production futurs, mettant en péril des centaines de milliers, voire un million, d'emplois", selon les dirigeants de l'industrie automobile.
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Une réforme qui coûte cher
La réforme était censée faire économiser 1700 milliards de dollars aux automobilistes mais coûter 200 milliards de dollars sur 13 ans à l'industrie automobile.