La filiale française du numéro un bancaire suisse, déjà poursuivie pour subornation de témoin dans cette affaire, a été mise en examen le 8 février de ce nouveau chef, précise l'AFP se basant sur des "sources concordantes".
Cette décision des juges d'instruction "démontre la réalité de mes découvertes, les pressions que j'ai subies et leur conséquence depuis 2009 sur ma vie de tous les jours", a déclaré le lanceur d'alerte.
Licencié pour faute grave
Embauché en 2001, l'homme, responsable de l'audit interne d'UBS France, avait été l'un des principaux lanceurs d'alerte dans ce dossier. Il avait été licencié en novembre 2009 pour faute grave.
En 2012, le conseil des prud'hommes de Paris a condamné UBS France à lui verser 300'000 euros (près de 320'000 francs) de dommages et intérêts pour "licenciement abusif".
UBS France est aussi poursuivie depuis juillet pour harcèlement moral à l'encontre d'une ancienne cadre de la banque.
rens avec agences