Comme prévu, la rentabilité a bondi en raison d'un taux d'imposition plus bas, indique mardi le groupe basé à Kilchberg (ZH).
Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a lui gagné 8,4%, à 562,5 millions de francs, portant la marge correspondante à 14,4%, contre 14,2% en 2015.
Hausse des ventes
Comme déjà annoncé, les ventes annuelles se sont montées à 3,9 milliards de francs, en hausse de 6,8% d'un exercice à l'autre. Le contexte n'était pourtant pas facile, marqué par le prix élevé des fèves et du beurre de cacao, des marchés du chocolat stagnants - voire en déclin - et un climat de consommation morose, rappelle le confiseur.
Pour 2017, la direction escompte une progression des ventes en ligne avec celle de l'exercice écoulé, et une nouvelle amélioration de la marge. A plus long terme, elle confirme ses objectifs de croissance organique entre 6–8% combiné à une hausse de la marge opérationnelle de 20 à 40 points de base.
ats/boi
Une rémunération stable pour la direction
Depuis le 1er octobre, Lindt & Sprüngli n'est plus dirigé par son président exécutif Ernst Tanner. Après plus de vingt ans de double casquette, le Schaffhousois a remis à l'automne dernier la direction générale à l'ex-chef des finances Dieter Weisskopf.
Ernst Tanner a perçu l'an passé une rémunération totale stable de 7,7 millions de francs. Le chocolatier reste l'un des groupes les plus généreux de Suisse en la matière.
Globalement, la direction générale du chocolatier zurichois a perçu une rémunération de 21,7 millions de francs, à peine inférieur aux 21,9 millions octroyés pour 2015.