"C'est un mythe de penser que la Suisse est un îlot de cherté car les salaires y seraient élevés et induiraient des coûts supérieurs," déclare vendredi Robin Eymann dans la Tribune de Genève et 24 heures.
Le responsable de la politique économique à la FRC estime que des baisses de prix ne devraient pas être répercutées forcément sur les salaires, car ils ne représentent que "15% à 20% des coûts" des détaillants.
Fournisseurs étrangers
Robin Eymann dénonce aussi des frais de marketing parfois trop importants et des produits vendus trop cher par les fabricants étrangers aux distributeurs suisses.
"Notre coopérative est contrainte de se procurer des articles auprès auprès des représentants suisses des marques (importateurs) et de les payer en francs suisses à des prix surfaits", reconnaît Tristan Cerf, porte-parole de Migros. Mais Migros et Coop réfutent l'hypothèse du "duopole", pointant des concurrents comme les discounters Aldi et Lidl ou le commerce en ligne.
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