Les actionnaires ont suivi très majoritairement le conseil de banque, malgré de nombreuses interpellations.
Face aux critiques, le président du conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS), Jean Studer, a rappelé que le cadre institutionnel de la banque "a fait ses preuves et qu'il ne serait pas judicieux de le changer". Selon lui, l'institut compte parmi les banques centrales les plus transparentes en comparaison internationale.
Poursuivre la politique expansionniste
"La BNS mène une politique monétaire qui sert les intérêts du pays. Elle n'a pas pour objectif de réaliser des bénéfices", a-t-il rappelé.
De son côté, le président de la direction générale, Thomas Jordan, a expliqué que dans un contexte de faible inflation, de sous-utilisation des capacités de production et de franc surévalué, l'institut d'émission devait poursuivre sa politique expansionniste. Et ceci, même si la BNS prévoit pour l'année en cours une croissance du PIB d'environ 1,5%.
ats/rens
Rémunération de la direction en légère baisse
Les trois membres de la direction générale de la BNS ont touché en 2016 2,75 millions, soit 39'500 francs de moins que l'année précédente. Avec les trois membres suppléants, cette somme atteint 4,18 millions.
Thomas Jordan, président de la direction générale, et Fritz Zurbrügg, vice-président ont reçu la même rémunération, soit 906'500 francs, peut-on lire dans le rapport de gestion. Elle était identique en 2015. La membre de la direction générale Andréa Maechler a, elle, touché 943'000 francs.
En tenant compte des cotisations sociales de l'employeur, les trois membres de la direction générale ont touché l'an dernier 3,538 millions de francs. L'ensemble de la direction, avec les membres suppléants a vu sa rémunération atteindre 5,37 millions, contre 5,42 millions un an plus tôt.