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Une délégation vaudoise a rencontré des dirigeants de Bombardier

Bombardier - Licenciements: une délégation du Conseil d’Etat a rencontré la direction
Bombardier / Licenciements: une délégation du Conseil d’Etat a rencontré la direction / 19h30 / 2 min. / le 9 juin 2017
Une délégation du Conseil d’Etat vaudois emmenée par Philippe Leuba a rencontré vendredi matin les représentants de Bombardier, qui va supprimer 650 postes en Suisse. Les autorités considèrent l'affaire comme "délicate".

Le fabricant canadien de matériel ferroviaire va supprimer la moitié de ses effectifs en Suisse. Les sites vaudois et zurichois sont particulièrement touchés. Plus de 500 postes temporaires et environ 30 postes fixes seraient concernés à Villeneuve.

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Cette première séance n’a pas permis d’éclaircir de nombreux points en suspens, selon la note à la presse publiée en fin de matinée. En attendant des réponses à leurs questions, les autorités cantonales ne s'exprimeront pas sur cette affaire, qu'elles considèrent comme "délicate".

Une nouvelle rencontre avec les dirigeants de Bombardier va être rapidement organisée.

Consultation lancée

Le syndicat UNIA a rencontré vendredi après-midi la commission du personnel du site de Villeneuve (VD). Mais aucune revendication particulière n'a été formulée à l'occasion de cette première étape dans la procédure de consultation.

Les revendications et le plan social seront formulés en présence de l'ensemble du personnel concerné la semaine prochaine. Une rencontre est dores et déjà agendée. C'est à ce moment-là que la stratégie concernant les emplois - et en priorité les postes fixes - sera définie.

Le processus risque de prendre du temps, puisque les syndicats évoquent 2018 comme date finale de la restructuration.

Camille Degott/oang

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Pas de décision des CFF sur une commande supplémentaire

Le syndicat Unia, interrogé par la RTS, a évoqué vendredi une possibilité de sauver des emplois chez Bombardier avec l'activation - par les CFF - d'une option pour l'achat supplémentaire d'une centaine de trains. Elle est liée à la commande en cours de 62 convois pour un montant de presque 2 milliards de francs.

Les CFF confirment que cette clause existe, mais indiquent que rien n'a été décidé en l'état. Un porte-parole précise à la RTS que l'entreprise publique attend pour l'heure l'homologation - prévue cet été - des trains commandés.

L'existence de cette option est peut-être aussi utilisée par Bombardier et par les syndicats comme un moyen de pression sur les CFF. Ces derniers rappellent d'ailleurs qu'ils ne sont pas les seuls clients suisses du groupe canadien.