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Accusé de sexisme et de harcèlement, le numéro deux d'Uber démissionne

Le quartier général d'Uber en Californie. [AFP - Justin Sullivan]
Le quartier général d'Uber en Californie. - [AFP - Justin Sullivan]
Le numéro deux d'Uber Emil Michael a démissionné, a indiqué lundi une source proche du dossier, une annonce qui intervient alors que le groupe fait face à des accusations de sexisme et de harcèlement.

"Hier (dimanche) était mon dernier jour chez Uber", a écrit Emil Michael, dans un email aux salariés publié lundi par le New York Times, alors que le groupe s'apprête à rendre publique mardi une série de recommandations pour faire face aux scandales qui entourent le groupe.

Une source proche du dossier a ensuite confirmé cette information à l'AFP, ainsi que la nomination au conseil d'administration d'Uber d'une cadre de Nestlé, Wan Ling Martello, annoncée par le Wall Street Journal.

Culture d'entreprise sexiste

Emil Michael, proche du PDG controversé Travis Kalanick, est accusé d'être largement responsable de la culture d'entreprise agressive et sexiste qui serait de mise au sein du numéro un mondial de la location de voitures avec chauffeur, et dénoncée par des salariés.

Selon la presse, Uber envisage aussi une possible mise à l'écart de son PDG Travis Kalanick, lui aussi accusé d'encourager les dérives managériales dénoncées depuis plusieurs mois.

afp/jc

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