Le système de classement par lettre, de A à G, existait déjà depuis deux décennies, mais avait été rendu obsolète par l'évolution technologique.
La fabrication d'appareils plus performants en matière de consommation d'énergie avait ainsi donné naissance à des catégories supérieures allant jusqu'à "A+++", prêtant à confusion.
Le consommateur par exemple ne saisissait pas forcément que la différence était la même entre des appareils classés "A" et "B" qu'entre des appareils classés "A" et "A+".
L'étiquette A+ est la moins performante
Autre exemple de confusion possible: actuellement, pour les machines à laver, la catégorie "A+" est en réalité la moins performante.
Bruxelles a donc décidé de simplifier la classification et de revenir à l'échelle A-G sans catégories intermédiaires, et avec un système de glissement automatique d'une classe à l'autre pour tenir compte du progrès technologique.
La nouvelle échelle sera appliquée à partir de la fin 2019.
afp/fme
Plusieurs compromis
A l'issue du compromis trouvé entre Parlement, Conseil de l'UE (qui regroupe les Etats membres) et Commission, le Parlement européen a regretté que la question de compensations pour les consommateurs dans le cas d'un produit consommant plus que ce qu'indiqué sur l'étiquette ait été écarté.
"Nous nous sommes heurtés à un mur", a déploré l'Italien Dario Tamburrano, défenseur du projet depuis sa proposition par la Commission en 2015, pointant du doigt les Etats membres.
Autre source de grief: les chauffe-eau ne seront concernés par le nouvel étiquetage qu'en 2030.