Parmi les principales sources d'inquiétude du Fonds monétaire international (FMI) figurent les entreprises "zombies" qui vivent sous perfusion de l'Etat, a expliqué mardi sur la RTS Marc Laperrouza, chargé de cours à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l'Université de Lausanne. "Ces sociétés pompent de l'argent dans le système et sont relativement peu productives", souligne-t-il.
"Usine du monde"
Une réforme de ces entreprises d'Etat conduirait "probablement" à des licenciements massifs, analyse le spécialiste de la Chine, alors qu'un filet social n'existe que partiellement dans le pays.
Mais Marc Laperrouza s'inquiète davantage de la transformation économique des entreprises privées, qui possèdent une capacité de déstructuration de l'économie très importante, à l'image de ce qui se dessine dans une région comme Guangdong, "l'usine du monde", où des robots commencent à remplacer les travailleurs humains.
tmun