Dans son rapport semestriel sur l'économie espagnole, le FMI n'exclut pas que la hausse finale soit encore "supérieure" à cette estimation, en raison de l'"impulsion" donnée par les réformes engagées par Madrid.
L'amélioration des chiffres de la croissance s'explique notamment grâce au dynamisme de la consommation, du tourisme et des exportations. En 2015 et 2016, la croissance avait atteint 3,2% en Espagne.
Le FMI souligne néanmoins l'existence de points vulnérables, notamment le "niveau élevé de la dette publique" (100,4% du PIB au premier trimestre).
Un taux de chômage préoccupant
Malgré le fort reflux du chômage (18,8% au premier trimestre contre 27% début 2013), le FMI appelle de nouveau l'Espagne à résoudre les points noirs de son marché du travail.
"Les taux de chômage des jeunes et de longue durée sont parmi les plus élevés d'Europe, les contrats temporaires sont toujours plus nombreux que les contrats à durée indéterminée et l'emploi à temps partiel subi reste élevé".
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ats/mre