Le développement entre avril et juin a entamé ainsi largement le bénéfice issu des trois premiers mois de l'année. Il ne laisse cependant rien augurer de la suite, le résultat dépendant principalement de l'évolution des marchés de l'or, des changes et des capitaux, selon la BNS.
Le résultat brut semestriel s'élève à 1,41 milliard de francs. Il est donné notamment avant les charges liées aux billets de banque (39,8 millions) et aux charges de personnel (83,1 millions).
Fortes fluctuations
La perte globale essuyée au 2e trimestre se situe dans le haut de la fourchette des attentes des économistes. La grande banque UBS anticipait par exemple un montant compris entre 2 et 6 milliards de francs.
Le résultat de la BNS est soumis traditionnellement à de fortes fluctuations, d'où le rappel de la banque centrale de l'impossibilité de tirer des déductions trimestre après trimestre. Elle avait dégagé un bénéfice de 24,5 milliards de francs l'an dernier, après une perte de 23,3 milliards en 2015.
ats/ta