Si la demande se maintient à ce niveau, cette saison pourrait être la meilleure depuis huit ans, selon le journal dominical alémanique. Le boom de fréquentation est directement lié à la météo.
Quand la canicule sévit, les gens vont en effet chercher le frais à la montagne, pour le plus grand bonheur des cabanes. Celles du Club alpin suisse sont pleines à craquer, et les gardiens interrogés parlent d’une saison exceptionnelle.
"Petits hôtels de montagne"
Autre raison de leur succès, les cabanes ont fait ces dernières années des efforts en termes de confort. Certaines d’entre elles sont devenues de véritables petits hôtels de montagne.
Au-delà des cabanes, l’hôtellerie semble avoir repris des couleurs dans les régions de montagne, avec des nuitées en augmentation de 3,6% entre janvier et mai.
La baisse du franc, une aubaine
La saison d’été s’annonce positive, selon les prévisions de l’institut KOF, d’autant plus positive que le franc s’affaiblit face à l’euro. Les régions de montagne sont en effet particulièrement sensibles au taux de change, parce qu’elles sont spécialisées dans le tourisme de loisirs (lire encadré).
Guillaume Meyer/kkub
Les régions de montagne profitent du franc moins fort
La sensibilité au taux de change représente une différence importante entre les régions de montagne et les zones urbaines. Ces dernières peuvent en effet compter également sur une clientèle d’affaires, moins regardante sur le taux de change.
Au contraire, des cantons comme le Valais et les Grisons n’ont pas ce levier-là. Pour eux, la récente baisse du franc est donc une véritable bénédiction.