Au lendemain de nouvelles sanctions financières infligées par les Etats-Unis contre le Venezuela, Credit suisse a annoncé jeudi qu'elle va examiner de près toutes les relations avec le gouvernement vénézuélien et les entités qui lui sont rattachées pour s'assurer qu'il n'y a pas de risque pour sa réputation.
Dans un mémo interne, la deuxième banque helvétique demande à ses courtiers de ne pas toucher à deux obligations vénézuéliennes, dont une émise en 2014 par la société pétrolière publique PDVSA, et une autre provenant directement du gouvernement, a indiqué un porte-parole de l'établissement.
Question de réputation
Ses salariés ont aussi reçu consigne d'ignorer tous les produits financiers émis après le 1er juin 2017 par le gouvernement de Nicolas Maduro.
Credit Suisse veut ainsi éviter de se retrouver dans la même situation que Goldman Sachs, critiquée fin mai pour avoir acheté pour 2,8 milliards de dollars d'obligations émises par PDVSA.
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