Lee Jae-Yong, à la tête de l'un des plus puissants conglomérats asiatiques, a été arrêté le 17 février et était jugé pour des faits de corruption et de détournement de fonds dans le cadre d'un vaste scandale qui a ébranlé le pays. Le parquet avaient requis 12 ans de prison.
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Ce jugement pourrait priver le premier fabricant mondial de smartphones de gouvernail pendant un bon moment, et partant, nuire à sa capacité de prendre des décisions d'investissements cruciales.
Fusion des filiales de Samsung
Lee Jae-Yong, âgé de 49 ans, était notamment accusé d'avoir promis 37 millions de francs à Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente déchue, en échange de l'appui de la caisse publique des retraites à un projet de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.
Il lui était aussi reproché le transfert non justifié d'actifs à l'étranger et le recel de gains illégaux.
Lee Jae-Yong, qui a nié toute malversation, a déjà annoncé son intention de faire appel.
reuters/fme
Quatre autres dirigeants condamnés
Quatre autres cadres dirigeants, également reconnus coupables, ont été condamnés à des peines allant jusqu'à quatre ans de prison.
Le père du prévenu avait lui aussi été condamné en 2008 à une peine de prison avec sursis pour évasion fiscale, entre autres.
Un cinquième du PIB sud-coréen
Le scandale a propagé une onde de choc dans ce conglomérat qui pèse un cinquième du PIB sud-coréen.
Les analystes sont partagés sur l'impact de la sentence. Pour l'heure, l'action, qui s'est envolée ces derniers mois à la Bourse de Séoul, reculait vendredi dans les échanges de l'après-midi (-1,05%).