La FRC s'associe à plusieurs associations de consommateurs en Europe. Depuis lundi, les clients lésés peuvent s'inscrire sur la plateforme myRight via le site frc.ch afin de prendre part à cette action, a indiqué l'association.
L'action regroupe des victimes de nombreux pays européens et est menée par l'étude d'avocats Hausfeld. En Allemagne, plus de 40'000 personnes se sont déjà inscrites sur cette plateforme.
La décision de participer à cette action a été prise en partenariat avec le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), qui a étudié les différentes options disponibles et qui estime que celle-ci est la plus prometteuse, explique la FRC. L'association avait annoncé à la RTS en juillet avoir choisi la voie de l'action collective européenne.
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Action gratuite et "sans risque"
L'action est gratuite et sans risque, souligne l'association de défense des consommateurs. En cas d'échec, myRight assume tous les risques.
Le but de la FRC est de faire condamner VW à verser un dédommagement aux clients lésés, comme le géant allemand a dû le faire aux Etats-Unis. L'association adopte une stratégie différente de son homologue alémanique SKS.
Cette dernière a porté plainte jeudi dernier à Zurich contre le groupe allemand et Amag. La procédure vise à déterminer si VW et l'importateur Amag ont trompé les automobilistes et donc violé le droit helvétique.
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"C'est une lutte à armes égales qu'il faut mener"
Agir au siège du constructeur aux côtés de nombreux consommateurs européens permettra d'exercer une pression importante sur le groupe VW et d'augmenter la probabilité d'obtenir un dédommagement, estime pour sa part la FRC.
"C'est une lutte à armes égales qu'il faut mener contre le groupe allemand pour se voir indemniser", affirme Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la FRC. "Mais nos démarches sont complémentaires, il s'agit de tisser une toile d'araignée", déclarait la semaine passée l'association.
Démasqué par les autorités grâce à une ONG, Volkswagen a reconnu fin 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures dans le monde d'un logiciel minimisant le niveau réel des émissions de gaz nocifs lors des contrôles de pollution. Le scandale a touché quelque 180'000 véhicules en Suisse.
ats/tmun