La Suisse devance au classement les Etats-Unis, qui ont pris la deuxième place à Singapour. Suivent les Pays-Bas, l'Allemagne, Hong Kong, la Suède, le Royaume-Uni, le Japon et la Finlande.
L'organisation établie à Cologny (GE) rassemble 12 indicateurs pour son rapport annuel publié mercredi. Et elle décortique plus de 130 Etats.
Innovation et efficacité du marché du travail
Jamais depuis le lancement de l'indice en 2009, la Suisse n'avait obtenu une valeur aussi élevée. Elle mène notamment dans des indicateurs comme la capacité d'innovation, les activités économiques sophistiquées et l'efficacité du marché du travail.
En revanche, elle perd son premier rang sur la préparation au numérique, désormais attribué à la Nouvelle-Zélande. La Suisse recule également à la quatrième place pour l'éducation supérieure. Mais elle avance de six positions sur l'indicateur de la santé et l'éducation.
ats/boi
Une embellie économique incertaine
Le WEF conclut que l'embellie économique reste "incertaine", en raison d'un manque de réformes dans le monde pour améliorer la compétitivité et stimuler la productivité. Il est préoccupé en particulier par le secteur financier qui reste vulnérable, selon lui.
L'organisation appelle aussi à renforcer la flexibilité mais aussi la protection de la main-d'oeuvre face à la numérisation de l'économie. Et de déplorer un décalage entre les investissements dans les nouvelles technologies et la défense de celles-ci dans l'économie en général.
Les pays qui se préparent à ce changement économique et renforcent "leurs systèmes politiques, économiques et sociaux seront les grands gagnants" de la "compétitivité de demain", estime encore le président du WEF Klaus Schwab, cité dans le communiqué.