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Quatre managers de firmes suisses parmi les Européens les mieux payés

Sergio Ermotti, CEO d'UBS. [Keystone - Georgios Kefalas]
Quatre managers de firmes suisses parmi les Européens les mieux payés / Le 12h30 / 1 min. / le 5 octobre 2017
En termes de salaire, mieux vaut diriger une entreprise suisse qu'européenne, constate une étude de Willis Towers Watson. Quatre des patrons du continent les mieux payés sont à la tête d'une firme helvétique.

Selon l'étude Eurotop 100 publiée jeudi par le cabinet de conseils, les patrons des grandes firmes de Suisse ont encaissé l'an passé une rémunération médiane de 10,3 millions de francs.

C'est nettement plus que leurs homologues européens: les Britanniques ont reçu 7,95 millions, les Espagnols 6,4 millions et les Allemands 5,8 millions. En Europe du Nord, ce chiffre chute à 2 millions.

Le patron de Reckitt Benckiser le mieux payé

Parmi les dirigeants des 80 firmes examinées, Rakesh Kapoor, patron du géant britannique des biens de consommation Reckitt Benckiser (Calgon, Cillit Bang, Vanish), a consolidé sa première position avec 16,5 millions de salaire. Martin Sorrell, du groupe britannique de médias WPP, se classe 2e, avec une 15,2 millions.

Au 3e rang arrive le premier représentant suisse, le patron d'UBS Sergio Ermotti, avec 14,1 millions de salaire. Le patron de Novartis Joe Jimenez arrive au 5e rang avec 12,4 millions, talonné par ceux de Roche Severin Schwan et Credit Suisse Tidjane Thiam.

ats/boi

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Nouvelles règles en Europe

L'initiative Minder contre les rémunérations abusives a certes permis de renforcer la participation des actionnaires à la fixation du niveau des salaires de la direction, mais jusqu'à présent, elle n'a eu aucune influence sur ceux-ci en Suisse. Toutefois, les nouvelles règles en préparation en Europe pourraient influencer les pratiques helvétiques en la matière.

La ligne directrice pour les droits des actionnaires décidée par l'Union europénne exige notamment un vote contraignant des actionnaires sur la politique de rémunération ainsi qu'un scrutin non contraignant sur les salaires individuels des dirigeants. Les entreprises doivent aussi dévoiler le rapport entre la rémunération la plus élevée et la plus basse.