En juin dernier, Tesla faisait part de son intérêt pour intégrer le marché chinois. Or, Tesla n'aura pas besoin de s'allier avec une entreprise chinoise pour s'installer dans l'empire du milieu.
Les constructeurs étranger doivent habituellement s'allier avec un constructeur local et partager les profits, ce qui permet d'éviter les taxes à l'importation de 25% sur le marché chinois.
Le Chine, marché prometteur
Mais Tesla pourra ouvrir seule, souligne le Wall Street Journal, et devrait s'implanter dans la zone de libre-échange de Shanghai. Le constructeur serait toujours soumis aux taxes d'importation, même si sur ce point les discussions se poursuivent.
La Chine, qui mise sur l'électrique dans sa politique de lutte contre la pollution, constitue un marché incontournable pour Tesla. Pékin pourrait dorénavant imposer aux constructeurs des quotas de vente de voiture dites propres d'ici 2019.
Bond en avant pour Tesla
Pour Tesla, la Chine, plus grand marché de la voiture électrique au monde, résonne comme une promesse d'accélération. Le constructeur californien peine au niveau de la rentabilité et des doutes persistent sur sa capacité à produire en nombre son dernier modèle, un milieu de gamme censé toucher un public plus large.
Romain Bardet/kkub