Le parquet de Paris a déclaré lundi que Fiat Chrysler n'avait pas été mis à ce stade en examen. Une information judiciaire a été ouverte le 15 mars pour tromperie aggravée visant les dispositifs de contrôle des émissions polluantes des véhicules diesel du constructeur italo-américain.
Cette information judiciaire vise le fait d'avoir "trompé les acquéreurs de véhicules des marques Fiat, Alfa Romeo, Jeep et Lancia" équipés de moteurs diesel de différents types sur les "qualités substantielles" de ces véhicules et sur les contrôles effectués.
"No comment"
Dans ce courrier écrit par une juge d'instruction chargée de l'affaire, on apprend que l'enquête vise également le fait d'avoir fait "obstacle aux fonctions d'un agent habilité à constater les infractions au code de la consommation".
Contacté à Milan, le groupe Fiat Chrysler a refusé pour le moment de commenter cette information.
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